Entrevue [Jack Bing]

Il était 8:00 du matin et Leyla pénétra dans le siège du FBI, avec son éternelle mine inexpressive. Elle monta au cinquième étage puis se dirigea vers son bureau. Un homme en costard arriva par derrière puis la saisit par le poignet, ce qui laissa le temps à Leyla de se retourner rapidement pour tordre le bras de l'homme.

" Aïe, salut Leyla, content de te voir moi aussi. " lui lança-il, une expression de souffrance peinte sur son visage.

" Tu sais trés bien qu'à 8h du mat, il faut éviter de me faire ce genre de coup Geoffrey. " répliqua la jeune femme en lâchant le bras de son coéquipier. " J'imagine que si tu es là c'est pour une bonne raison... "

" Oui en effet, c'est le chef qui m'envoie. " commença Geoffrey en remettant nerveusement sa veste en place. " Il t'a organisé un rendez-vous avec deux types, des journaliste du Morning Gazette pour parler du problème de l'insécurité... "

L'homme n'eut même pas le temps de finir sa phrase que la jeune femme se retournait violemment vers lui, le fusillant du regard.

" C'est quoi ces conneries ?! " s'exclama-elle alors amérement. " Je suis pas du genre à lêcher les bottes de la population moi ?! Pourquoi est-ce qu'il m'a collé ça sur les bras ? "

Geoffrey n'eut même pas le temps de répondre. Leyla se diriger, d'un pas déterminé vers le bureau de son chef. Elle ouvrit la porte avec fracas.

" C'est quoi cette histoire Mike ?! " lui demanda-elle, ses yeux bleus intimant un silence absolu.

Le chef, se tourna vers elle, une mine inquiète.

" Tu es la seule à pouvoir raconter quelque chose de cohérent sur le sujet. Il n'y a pas à discuter ! " répondit-il, souhaitant garder son autorité.

" C'est quoi ces histoires ?! Tu en as pleins des types qui pourront brôder un semblant de choses cohérantes ! Et puis pourquoi le FBI ? C'est pas un boulot qu'on doit faire passer à la télé ça ! "

Mike réitéra les obligations, ce qui eut la bonne initiative de mettre Leyla sur les nerfs dés le matin.

" Je te préviens, je ne fais pas sourires ni de lèche botte inutile ! Ne te plains pas c'est de ta faute ! " lui vociféra-elle en tendant un doigt menaçant vers lui.

Alors que la jeune femme sortit de la pièce, furibonde, Mike lança une dernière phrase :

" Et évite de faire des esbrouffes et de leur casser le nez à ceux-là, tu seras gentille ! "

Jack Bing, le reporter qui devait interviewer Leyla Stryker arriva au siège du F.B.I. accompagné d’ Eric ( hj : Eric pas Derick ), le photographe. Il avait laissé Eric conduire sur le trajet, qui d’ailleurs s était produit sans qu ils n échangent un seul mot, séparant la rédaction de la Morning Gazette du siège du F.B.I. , lieu habituellement tenue top secret.
Une fois arrivé, tous deux descendirent de voiture et en claquèrent les portières. Le choc entre la lumière du soleil et l ombre à l’intérieur de la voiture aux vitres teintées les contraignit à endosser leurs lunettes de soleil.
Eric:-Alors c est ça le F.B.I. , ça n’ a pas l’air bien grand.
-Détrompe toi, si je m’en tiens à tout ce que j’ai lu, ça partie souterraine est au moins aussi grande, si ce n’est plus, que la partie visible.
-Et comment va t’on trouver Mlle Stryker là dedans, t’as ton idée ?
-J ai surtout ma carte de presse, ils doivent savoir qu’on a rendez vous.

Ils avancèrent jusqu à l’endroit ou se tenait le gardien.

-Bonjour, Jack Bing, Morning Gazette et voici Eric Stokes, Morning Gazette également.
-On est ici pour une interview
-Une interview ? et depuis quand le F.B.I ? accorde t’il une interview à un journal ?

Eric et Jack se regardèrent interloqués.

-Nan, je vous fais marcher, montrer moi vos cartes de presse et d’identité et vous pourrez passer. Par contre, n allez pas trop loin pour le moment, attendez que quelqu’un vienne vous récupérer, ça ne devrait pas trop durer. Par contre, si je peux me permettre, retirez vos lunettes, ça fait « plouc ».

Faisant abstraction de ce que le gardien venait de dire, Jack garda ses lunettes sur son nez tandis qu’Eric les retirait d’un geste fébrile, ils pénétrèrent dans les locaux du F.B.I ..

Leyla pénétra dans l'une des salles d'interrogatoires du FBI puis fit nerveusement le tour de la pièce.

" Agent Stryker." commença un homme en mettant sa tête dans l'encadrement de la porte. " Les deux journalistes sont arrivés... "

Leyla cessa de tourner puis s'appuya contre la table.

" Amenez les moi... " rétorqua-elle alors qu'elle jetait un rapide coup d'oeil à sa montre.

* Et qu'ils me collent pas leur appareil photos sur la gueule ou je leur casse un bras... *

L'homme arriva alors dans la salle ou se trouvaient Jack et Eric et les regarda avec un air qui semblait vouloir dire " bigre, je n 'aimerai pas etre à leur place" .

-Bien, messieurs, si vous permettez, je vais vous conduire à Mlle Stryker.
Il aperçut alors l'appreil photo qu' Eric tenait toujours dans ses mains.
-Si je peux vous donnez un conseil, ne vous servez pas de ça, Mlle Strker vous étripperai. Et puis de toute façon, les photos sont interdites dans l'enceinte du batiment. Vous pourrez peut etre tenter le coup mais ne le demandez surtout pas d'entrée, elle ne vous accorderai meme pas votre interview

l'homme les conduisit alors à travers quelques couloirs qu'Eric brûlait d'envie de prendre en photo.

Il passa alors la tete à travers l'entrebaillement d'une porte.

-Miss Stryker, les voici

Il s'effaça alors pour les laisser entrer

-Bonjour Mlle, je me présente, Jack Bing, de la Morning Gazette, et voici Eric Stokes, notre meilleur photographe.

Leyla était assise dans son siège, les jambes croisés et le regard rivés sur les deux hommes qui pénétraient dans la pièce.

" Bonjour. " commença-elle. " Désolée, mais les photographies sont interdites dans l'enceinte du bâtiment Monsieur Stokes..."

Elle leur fit signe de s'asseoir, son visage aussi froid que d'habitude.

Pour etre sur de résister à la tentation, Eric posa son appareil sur la table.

Tout d'abord Mlle, merci de nous accorder un peu de votre temps pour nous accorder cette interview, je suis sur que nos lecteurs seront ravis de savoir ce que pense le F.B.I. de la montée de l'insécurité dans nos villes, plus particulièrement en ce qui concerne... les mutants.
Vous me permettez de commencer à vous poser mes questions?

Leyla regarda les deux journalistes exposer leur résumé. Elle ne portait pas spécialement les journalistes dans leur coeur. Ils avaient le don de jouer les hypocrites pour arriver à leur fin.

" Plus vite on aura commencé messieurs, plus vite ça finira alors allez-y je vous écoute..." déclara-elle simplement.

C'était la premire fois pour Jack qu'une personne interviewée semblait si dédaigneuse d'eux, si peu les considérer.

-Et donc ceci est fortement dû aux mutants non ? La population effrayée, la division, c'est fortement à cause d'eux non ?

-Que prépare le F.B.I. pour lutter contre ce probleme? Y a t'il un plan anti insécurité ? anti mutant ? Ou alors le F.B.I. chercher toujours une solution ?

" En effet, nous allons chercher à avoir une petite explication avec les deux mutants qui ont interféré dans le bien-être de la ville. Nous surveillons bien cet institut et des règles ont été établies entre le directeur, Charles Xavier, et notre Président... Nous avons constaté que l'un des mutants en faisait partie mais quant à l'autre, il est recherché par nos services, étant sous la tutelle d'un puissant mutant classé potentiellement dangeureux... "

Elle regarda le regard complice qu'échangait les deux journalistes.

" Mais je vous rappelle que c'est une propriété privée, et je n'aimerais pas qu'en venant prendre des photos dans cet insitut, sans autorisation, vous attirez les foudres de ses étudiants... Alors, soyez prudents."

* Je vous tiens à l'oeil... *

Jack repartit, comme s'il n'avait pas entendu la derniere réplique de Mlle Styker

Et pour lutter contre l'insécurité des non-mutants, vous avez autre chose de prévu ? O ne peut pasle lier, le phénomene d'insécurité n'est pas que de leur fait, on entend de plus en plus souvent parler de cas de délinquance... et il arriev que les mutants n'aient rien à voir avec les faits

" Hum, je vais être franche avec vous. Je pense que les médias enveniment la situation plus qu'autre chose et les humains en profitent pour comettre des meurtres en se sentant couvert. " répondit-elle.

Elle marqua une pause.

" Pour le port d'arme, là aussi c'est assez compliqué. Comme vous le dites, la population a besoin de protection contre les personnes mal intentionnées. Mais en même temps, on a toujours eu ce genre de problème. Qu'on soit humain ou mutant, il y a toujours des criminels, des délurés ou des délinquants qui menace l'intégrité de notre pays. C'est à nous d'arrêter les mutants potentiellement dangeureux, comme les criminels humains, et ce n'est pas à la population de le faire..."

" J'entends par là, les mutants au service de Magnéto, ceux qui sèment la panique en ville et qui sont dangereux pour autrui... Mais surtout ceux qui veulent être dangereux. " répondit-elle sans sciller. " Ceux qui ne savent pas utiliser leur pouvoirs sont le plus souvent pris en charge et à propos du mutant bleu, c'est une affaire... compliquée. "

Elle repensa à son père. Lui qui avait créé des "abérations de la nature" et surtout qui les avait manipulé sauvagement. Ce mutant bleu en faisait partie...

" C'est seulement qu'il y avait d'autres facteurs qui sont rentrés en jeu dans cette affaire du "mutant bleu". En effet, il y a une forte probabilité qu'il ait été manipulé par un humain... Non pas pour tuer le Président mais plutôt pour dénigrer encore plus les mutants... " déclara-elle alors.

Elle pensa alors à son père qui avait agis sans aucun scrupule.

hj : juste pour moi, me rappelle plus de l'histoire, il se passe quoi deja ????

-Bien, merci Mlle, sauf si vous voyez d'autre chose(s) à ajouter, je pense que nous avons assez d'informations, nous allons moins abuser de votre temps Mlle Stryker.

Stryker , Stryker, ce nom résonnait bizarement dans la tete de Jack .

-Si je puis me permettre une question indiscrete, rassurez vous, je n'en parlerai asp dans mon article, vous etes la fille de M.STryker, qui est passé au JT il y a peu de temps ? Je suppose que vous le soutenez pleinement non ?

[ HJ : En fait Stryker, avec son serum, manipulait les mutants comme Lady Deathstrike et donc Diablo. PAreil pour MAgnéto quand il veut le faire parler ]

Lorsqu'il parla de son père, elle ne put s'empêcher de serrer la mâchoire.

" Non je ne le soutiens pas... Mais la question ne se pose même pas en réalité... " souffla-elle en pensant que c'était X qui s'était déguisé en Stryker. " Sinon, je n'ai rien à ajouter... "