La chasse

(lacs & rivières) Sauvé des eaux

Le projet 41 se déplace dans les bois avec l’aisance d’un loup, parfois sur ses 2 pieds, parfois à 4 pattes lorsque le relief le nécessite. Il est silencieux et se fond dans les ombres du terrain. Il ne laisse pas de trace qu’un homme puisse suivre.
Il a faim et il est en chasse. Son odorat exceptionnel le conduit sur la piste chaude d’un grand cerf. Il trouve ses traces imprimées dans le tapis forestier et progresse vers lui, sous le vent jusqu’à le surprendre au pied d’un petit escarpement. Il grimpe. Il se ramasse et bondit. Il attrape le cou de l’animal au vol et lui brise, d’un coup sûr, les vertèbres cervicales. L’odeur de la chair chaude le fait saliver quand surgissent de ses mains trois paires de longues griffes métalliques…

Le projet 41 vit dans les montagnes comme un primitif pendant plusieurs jours. Il s’est vêtu de peau de bête et se cache des patrouilles de soldat à la recherche de survivants du laboratoire d’Arme X.

Le facteur de guérison fait son œuvre et lui rend lentement l’accès aux implants mémoriels militaires qu’on lui a incorporé durant sa croissance accélérée : technique de survie, infiltration, art martiaux, armes à feu, sabotage, assassinat, contacts divers, caches d’arme, procédures…

Néanmoins des zones d’ombre persistent : son identité reste trouble, ses motivations sont versatiles, ses sentiments contradictoires…

C’est un souvenir en particulier qui le sort de sa torpeur… une mission en préparation… l’assassinat d’un mutant… Erik Magnus Lehnscherr alias Magneto.

A l’odeur, le projet 41 retrouve facilement l’un des nombreux corps en décomposition des commandos d’élite de Stryker qui ont été rejeté par les eaux du lac. Il le déleste de son matériel et le cache dans un lieu où il ne sera pas retrouvé avant des semaines. Il utilise des plantes saponaires pour laver la tenue de camouflage grises et la fait sécher devant un grand feu. Il démonte, nettoie et remonte l’arme de poing du commando, un 9mm Glock 11 automatique en porcelaine. Il le charge de 12 balles à tête molle semi chemisées en téflon autour d’un noyau dur perforant, le genre de munition pour arrêter la charge d’un éléphant. Il parvient aussi à sauver 2 grenades type aveuglante, une montre digitale et… un poignard de combat… seulement pour compléter la panoplie !
Il revêt l’uniforme : caleçon, tee-shirt, grosses chaussettes, pantalon et veste de treillis, rangers, cagoule blanche, lunette de glacier, parka, capuche, ceinturon avec l’étui du pistolet, du poignard, une paire de gants et la plaque d’identité du mort.

Il fait disparaître toutes ses traces et part à travers les montagnes enneigées, vers le sud.

Pénitenciers/Prisons

Des rumeurs , depuis quelques temps , se fesaient entendre sur un certain mutant qui s'aurait échappé des scientifiques . Andréya avait surpris une conversation entre deux soldats qui juraient avoir vue ce mutant et qu'ils avaient pour mission de le retrouver . Intriguée par la rumeurs et surtout pas la conversation des soldats , la jeune femme décida d'aller voir par elle même question d'en avoir le coeur nette . Elle devait être sur ses gardes car plusieurs patrouilles fouillaient les horizon .

Un bruit de pas la fit sursauter . Elle se cacha rapidement dans les buissons . Elle savait qu'elle n'était pas en sécurité ici ... Surtout si le fameux mutant était dangereux ... Par contre , comme à chaque fois , sa curiosité prenait le dessus sur sa raison . Elle entendit des voix ... Probablement des soldats à la recherche du fameux mutant . Lorsque la jeune femme fut certaine que la patrouille était bien loin , elle se leva en observant les alentours .

Elle vit au loin une silhouette étrange . C'était un homme ... Probablement un soldat . C'était trop tard ... Elle avait vu la silouhette regarder en sa direction . Elle ne pouvait plus se cacher c'était inutile ... Elle mit la main dans ses poches prête à usée de son pouvoir . Quelque chose était étrange ... Le soldat était seul ...

Durant son séjour à Arme X, le projet 41 a eu accès à toutes sortes d’informations classées Secret Défense. Il connaît particulièrement bien la zone qui entourent les installations d’Alkali Lake et les procédures en cas de destruction. Des commandos d’élite recherchent activement les mutants créés ou emprisonnés à Arme X, morts ou vifs, pour faire disparaître les preuves de leur existence. Toute la région restera en coupe réglée jusqu’à ce que le dernier spécimen enregistré ait été identifié ou que sa piste ait été retrouvée en dehors du périmètre de sécurité. Plus le projet 41 reste dans le secteur, plus ses chances d’avoir à en découdre avec des patrouilles de chasseurs alpins, entraînés et équipés, augmentent. Il sait que le centre de recherche était au milieu d’un système de station radar sécurisée de type ECHELON qui assurait la liaison avec le réseau des bases gouvernementales mondiales dont le sous réseau Arme X. Chacun de ces postes possède une garnison, des réserves de kérosène, une aire d’atterrissage et des hélicoptères de transport de type Sikorsky MH-60A Black Hawk avec un rayon d’action de 2200 km. Sous le couvert de la forêt enneigée des contreforts montagneux, le projet 41 se dirige, à pas rapide, vers la station Sierra, à 90 Km au sud de sa position actuelle.

Avant même de la voir, il sent la fragrance de la gamine : un mélange de savon, de lavande… de gamine et d’autre chose… une odeur de mutant qu’on lui a appris à identifier. Instinctivement, il est d’abords tenté de ne pas se montrer et de s’éloigner. Mais quelque chose dans la vision de cette fille au milieu de nulle part l’arrête sur place. Elle n’est pas sous le contrôle de l’élixir de Stryker. Le projet 41 en connaît trop bien le parfum désagréable pour se laisser abuser. Sa tenue, sa démarche, sa posture et ses gestes ne démontrent aucun entraînement militaire, ni implant mémoriel de combat, mais quelque chose d’insaisissable trahit une personne dangereuse.
Les deux mutants, à vingt mètres de distance dans la futaie, se dévisagent un instant. Le projet 41 sort l’automatique qu’il porte à la ceinture, met en joue et, prêt à bouger, ouvre le feu…

La mutante observa un moment le soldat . C'est lorsqu'elle vit un reflet métalique qu'elle comprit qu'elle était dans de mauvais draps ... Par reflexe , elle se coucha sur le sol gelé de la montagne . Les lâches ... Des armes à feux ... Elle avait toujours eux un profond dégout pour la représention des autorité humaine mais ce jour-là encore plus . Ce n'était que des pathétiques humains qui se croient plus forts que tous !

Andréya se releva rapidement . Comment faire pour se débarraser de lui ? Elle ne savait pas comment combattre les armes à feux ... Elle ne s'avait jamais foutu dans des situations semblables . Elle devait trouver rapidement ou sinon c'était la fin pour elle .

La mutante posa son regard sur le soldat avant de sourire . Elle lança un petite paquet de cartes à quelques mètres de ses pieds . Un épaisse fumée la recouvrit sur le champ du à la grande explosion . Maintenant , elle devait trouver un moyen pour l'éliminer et elle n'avait pas de temps à perdre car la fumée allait disparaître ...

Avec une précision exceptionnelle, les balles meurtrières atteignent leurs cibles. L’une pénètre le gilet pare-balle pour se fragmenter au niveau du cœur du commando d’élite d’Arme X qui, postait derrière la mutante, l'avait mis en joue avec un fusil d’assaut. L’autre explose la tête de son binôme dont le sang éclabousse la neige. Les 2 autres binômes qui composent la patrouille ouvrent un feu de couverture dans le désordre.

Quand la fumée des cartes se dissipent et que les tirs s'arrêtent, le projet 41 a disparu. Les commandos font mouvement vers la jeune fille.

Andréya se retrourna en attendant des gémissements . Elle vit que les balles avec effectivement toucher leurs cibles ... Ce n'était pas elle la cible mais bien les commandos derrière elle qu'elle n'avait même pas remarqué ... La jeune mutante se maudissa . Sans l'homme mystérieux , elle serait probablement morte ou sinon pire , enfermée comme un animal de zoo vue de faire des expériences ...

C'est alors qu'elle remarqua qu'elle n'était pas sortie des ennuis ... Le reste des commendos étaient après elle . La mutante n'avait pas le choix si elle ne voulait pas finir comme vulgaire rat de laboratoire , elle devait les tuer . Andréya hésita un instant ... Elle n'était pas sur de vouloir se rendre aussi loin ... Mais en voyant que eux ne reculerèrent pas , elle lança ses cartes qui tuait quelques un des commandos . Par contre , elle n'était pas sortie de l'auberge car seule contre les commandos ce n'était pas gagné .

Les projectiles meurtriers de la mutante avait éventré un des commandos malgré son gilet pare-balle et explosé le bras d’un autre avec une effrayante rapidité. Les trois restants l’encerclent avec un calme de soldat expérimenté pour en finir. Trois ? Avant que le binôme réalise qu’il y avait un intrus parmi eux, le projet 41 lance son poing dans le thorax du sergent - un bruit de cisaillement métallique – à peine un filet de sang et l’homme convulse. Surpris, le dernier commando ne réagit pas suffisamment vite tandis que le mutant se déplace avec la rapidité d’un fauve, retirant du corps sans vie de son compagnon les trois griffes argentées, qui sortent de sa main gantée, entre chaque doigt. Il bondit au-dessus de la gamine sur le survivant pour lui projeter, dans la gorge, son autre poing en même temps que surgissent de celui-ci 3 nouvelles griffes de métal qui égorge le soldat. Les corps des deux dernières victimes touchent le sol en même temps.

Le projet 41, la tête toujours enfouie dans la large capuche de la parka se retourne vers la mutante. Il garde une posture d’attaque, les bras prolongés par les griffes ensanglantées et les jambes écartées. Il renifle l’air avec un mouvement de la tête. Il sert les poings. Les griffes rentrent dans ses gants avec un bruit métallique argentin. Il regarde la jeune fille.

Sur le moment , Andréya ne comprenait pas ce qui se passait . Un des commendos présent tuait ses les autres . Elle chercha rapidement un moyen pour se sortire de cette situation délicate lorsqu'un bruit métalique attira son attention . Trois griffes argentés étaient sorties de la main d'un des hommes . Andréya resta immobile , c'était le mutant qu'elle recherchait .

Une fois tout les hommes morts , Andréya posa son regard sur le mutant . Elle était impressionée par son abilité et sa façons de combattre . Elle n'avait jamais vu un mutant combattre d'un façons aussi ... Sauvage ... La mutante n'arrivait pas à trouver les mots . Elle avait le regard fixé sur le mutant mais ne prononçait aucun mot . À son grand malheure , elle n'arrivait pas à voir son visage car il portait une cape . Elle s'avança vraiment lentement vers lui pour voir si il laissera la chance de l'approcher . Elle n'avait pas peur ... Enfin pas totalement . Elle était seulement curieuse d'en apprendre plus sur son " sauveur " .

La patrouille n’était pas isolée. Les recherches quadrillent la zone avec au moins un bataillon de soldats entraînés. Le bruit caractéristique des fusils d’assaut, amplifié par l’écho, a porté sur des kilomètres. Il a été entendu et, même si il est difficile d’en déterminer l’origine dans cette forêt, un simple contrôle radio suffira à déterminer l’équipe manquante et sa dernière position. A partir de là, le projet 41 n’a aucun mal à imaginer les patrouilles réaliser un encerclement parfait avant de converger jusqu’à avoir intercepté tout ce qui se trouve dans le périmètre.
Il s’approche rapidement de la gamine couchée dans la neige. Il s’agenouille auprès d’elle. Il l’inspecte des pieds à la tête en quelques battements de cœur puis ne lui découvrant aucune blessure, il l’attrape un peu rudement par les épaules et la redresse sur ses pieds comme si elle n’avait rien pesé.

Il la laisse là. Il se dirige rapidement vers le corps de l’homme à qui la mutante avait explosé la jambe. Il lui attrape la nuque avec la main gauche. Le soldat lâche un râle. Le mutant passe son bras droit autour de la tête. Sans hésitation ni aménité, il lui brise les vertèbres cervicales. Puis il fouille le cadavre pour trouver un émetteur récepteur à codage, des chargeurs, 3 grenades type fragmentation. Il lui enlève son fusil d’assaut, enlève le chargeur entamé pour en mettre un nouveau et modifie la sangle pour coller l’arme à son ventre. Il se retourne vers la jeune fille :
- D’autres vont venir et ils ne veulent aucun bien au gens comme toi.
La voix du mutant est sombre et très dure. Elle est sans appel.
Il s’approche et renifle la jeune fille en levant légèrement le nez. Il affirme :
- Tu as une moto.
Et interroge :
- Elle est loin ?
Derrière la cagoule et sous la capuche de la parka, les yeux noirs transpercent la jeune mutante.

L’émetteur récepteur crachote avant de lancer :
« - Bleu au rapport ».

Andréya regarda le mutant s'approcher . Elle n'osait pas trop bouger encore sur le choque d'un masacre et du bain de sang qui venait de se produire . Elle sentit ses pieds s'éloigner du sol brusquement puis très rapidement elle fut sur pieds . La mutante regardait faire l'homme en portant très attention à ce qu'il faisait . Il semblait savoir exactement ce qu'il faisait ... Aucun doute ... On aurait dit que tout était imprégné dans ses gènes . Lorsqu'il s'approcha de nouveau d'Andréya , la jeune mutante le regarda intriguée . Lorsqu'il prit la parole , elle resta surprise .

- À quelques mètres au sud d'ici ... Je dirais à environs 10 mètres .

Il pouvait savoir qu'elle avait une moto juste en la reniflant ? Étrange ... Et puis ce n'était pas vraiment sa moto ... Elle l'avait plutôt voler à un gars assez naïf . C'était fou comment c'était facile d'avoir tout ce qu'elle voulait avec de beaux yeux . C'est lorsque l'émetteur de mit à produire du bruit qu'elle retourna à la réalité :

- Nous devons partire ... Comme vous l'avez dit , ils ne veulent pas personne comme moi et comme vous ici ...

Déjà l’odeur des armes bien huilées, caractéristique des soldats d’élite, et les crissements de leurs pas rapide dans la neige, imperceptibles à des sens humains, parviennent au Projet 41. Il observe les oiseaux qui s’envolent dans leur sillage, tout autour.

Entre ses dents, il lance :
- Il faut faire vite.

Il attrape fermement la main de la jeune fille et se lance en avant, traçant la piste vers le sud. Il tire la gamine sans ménagement derrière lui. Le terrain est difficile mais le mutant progresse très rapidement avec des mouvements très surs. Il guide avec adresse son paquet. Il regarde tout autour de lui, parfois s’arrête pour humer l’air et écouter puis repart à grandes enjambées. Le couple gagne ainsi le sommet du talus surplombant une de ses petites routes sillonnants la zone militaire. En contrebas, il aperçoit la moto et tout autour les commandos qui se dirigent vers eux. Tiré par le mutant, ils se jettent en avant dans la pente, ne cherchant pas à ralentir leur descente. Il pose le pied sur la route quittant la neige et cours vers la moto. Le projet 41 lâche la main de la mutante et prends de l’avance sur elle.

Il atteint le contact, tourne la clé et enfourche la moto. Le moteur rugit. Il lève la béquille. Il débraye, passe une vitesse et tourne la poignée des gaz. Il attend que la gamine monte derrière lui et embraye. L’engin bondit en avant. Les soldats ouvrent le feu mais de trop loin pour être réellement efficace. La moto s’éloigne sur la route.

Le piège se referme. Les patrouilles signalent la position des 2 mutants sur la route. Les barrages se renforcent sur le périmètre de sécurité Alkali Lake. Il est déjà troublant que la mutante y soit entrée mais il serait plus étrange encore que quoique ce soit en sorte.

Le projet 41 arrête la moto au beau milieu de la petite route forestière. Il regard à gauche, évaluant une voie invisible. Puis jeta un regard en coin à son passager :
- Tiens toi bien.

Il braque le guidon et conduit l’engin hors de la route. Le 2 roues n’est pas vraiment étudiée pour ce genre de virée mais le mutant semble faire ce qu’il veut de la moto malgré des secousses difficiles et des pièges nombreux. Il rejoint une espèce de piste forestière qui oblique plus au sud. Il la suit sur des kilomètres certainement pénibles pour la passagère. Enfin il atteint sa destination. Il abandonne la moto en pleine forêt et continue à pied jusqu’à l’orée où il découvre la station radar.

La nuit tombe. Il se met à neiger. La garde extérieure du poste est relevée. Le projet 41 sait que la station radar émet un rapport radio toutes les heures à zéro zéro. Il regarde la montre digitale : il est trois zéro. Malgré la pénombre qui s'installe, il perçoit parfaitement tous les détails de l’installation dont il a le plan dans la tête : le champs de mine, la clôture électrifiée, le baraquement, la station radar elle-même, les tankers de kérosène et la piste d’atterrissage avec l'hélicoptère.

Il se tourne vers la jeune mutante :
- Suis moi. Tu marches où je marche. Tu t'arrêtes quand je m'arrête.

Le couple profite des ombres, entre dans le champs de mine et le traverse silencieusement en empruntant un chemin complexe. Ils arrivent jusqu'à la clôture. Le projet 41 sort doucement ses griffes. Il tranche le grillage. Le courant haute tension le projette au sol. Les lames de métal se rétractent . Il reste sans vie… un moment. Puis il rouvre les yeux et se redresse. Il lève la main pour intimer le silence à la jeune fille. Il a déchiré le grillage suffisamment pour leur permettre de se faufiler. Il rampe dessous puis fait un geste pour que la jeune fille fasse de même. Pendant ce temps il va se plaquer contre le mur du baraquement. Il sent l’odeur des gardes et entends leurs pas avant qu’ils ne tournent au coin. Les deux hommes le dépassent. Il voit la gamine qui se redresse à l’intérieur du périmètre. Mais avant qu’ils réalisent, les griffes du projet 41 perforent leurs poumons les empêchant d’aspirer l’air nécessaire pour appeler puis le mutant leur brise tour à tour les cervicales pour ne pas laisser de sang sur la neige. Maintenant il faut faire vite avant qu’on ne remarque leur absence. Il soulève les deux corps comme si ils ne pesait rien et les dissimule rapidement, dans la neige, à l’ombre du mur. Puis il revient vers la mutante. Il manipule les boutons de la montre et murmure :

- Je vais avoir besoin de toi et de ton pouvoir. Tu restes cachée ici. Tu vois les réservoirs là-bas. Quand la montre sonnera, tu les fais exploser avec un de tes projectiles puis tu cours rapidement à l’hélicoptère. Tu pourras ?

( Désolé du retard ... J'ai eu quelques problèmes d'internets . )

Andréya n'était pas au bouts de ses surprises . C'était évidant que le mutant avant passé un long moment dans l'armée ou avait été entraîné sérieusement car ses métodes semblaient n'avoir aucun défaut ... La jeune mutante l'écoutait attentivement sachant que si elle ne le faisait pas elle se retrouverait probablement démembrés par des mines ou autres . Elle rempa sous la grille sans dire un mot . C'est alors qu'elle remarqua les deux gardes venir vers elle . Croyant que le mutant n'avait pas prévu le coup , Andréya allait sortire chercher une des ses carte mais même avant qu'elle puisse mettre la main dans sa poche , les deux gardes tombèrent sur le sol sans vie. Andréya l'observait en tenant d'apprendre . C'était incroyable comment il pouvait être précis et très astucieux . La jeune mutante se trouvait très inutile ... Lorsque le mutant retourna près d'elle , après avoir cachés les corps , Andréya l'écouta . Elle regarda un instant les réservoirs pour évaluer leur solidité ... Quelques cartes devraient faire l'affaire assez facilement .

- Oui , je peux le faire , murmura-t-elle au mutant .

Andréya prit la montre que l'homme avait programmé en attendant la suite des évènements .

18h00
L'opérateur radio s'assoit devant la console du poste émetteur et passe le rapport horaire crypté sur la situation de la base. Il reçoit en retour un message codé indiquant la présence de deux mutants dans le périmètre de sécurité d'Alkali Lake. Il confirme réception. Un bruit argentin et ses poumons se remplissent de sang, l'empéchant de hurler. Ses vertèbres craquent.
Le projet 41 plongent ses griffes dans la console. Elle projette des étincelles. Il rentre les lames à l'intérieur de ses gants et se précipite hors du bâtiment.

La montre sur le poignet de la jeune mutante sonne avec un bip cristalin. Elle regarde les tankers de kérosène.

Andréya sursauta lorsque le bruit de la montra se fit attendre . Son regard était posé sur les réservoires ... Elle n'avait même pas prit le temps de demander qu'est-ce qu'ils retenaient ... Elle se leva en faisant bien attention à ne pas se faire voir . D'un moment rapidement , elle prit ses cartes et les lançèrent sur les réservoires . Au contacte des projectils , les structures explosèrent sur le coup . Une grande explosion se fit attendre . Maintenant , elle devait aller rejoindre l'hélicoptère . Elle courra jusqu'au la piste d’atterrissage ou elle chercha du regard le mutant .

Une tempête de feu et de neige se déchaîne à l’intérieur du périmètre du poste radar. Les soldats sortent dehors sans parka les armes au poing. Ils sont saisis par le froid, la lumière et le bruit.

A coté du MH60-A, gisent les corps inanimés des 2 gardes affectés à l’appareil.

Calmement mais avec célérité, le projet 41 dans la cabine de pilotage ouvre l’interrupteur batterie au plafond : les voyants s’allume. Grâce à une série de commutateurs, il désengage successivement le frein rotor, ouvre l'arrivée de kérosène, enfonce les breakers, débraye, débat les commandes, met le collectif en bas, manche et palonnier au neutre. Il coupe le réchauffe carbu. 2 injections dans la manette des gaz : les pales de l’hélicoptère commence à tourner. Le ralenti à 55%. Il embraye. Chauffage moteur à 70 %. Il remonte les tours à 94%. RPM sur On. Le régime monte à 104 %. Les voyants sont au vert ou éteint.

La porte latérale arrière s’ouvre. Une rafale de vent et de neige mêlés à l’odeur du kérosène s’engouffre dans l’appareil. Les moteurs du transport et les rotors sifflent bruyamment. Le projet 41 se retourne.

Andréya regarda une dernière fois derrière elle . Après un rapide coup d'oeil , elle pénétra dans l'hélicoptère grâce à la porte latérale . Elle avait assez hate de retourner d'ou elle venait ... La mutante se sentait plus halaise de se mettre dans le trouble dans sa ville qu'ici . Pourtant , cette petite escapade , lui avait beaucoup apprit et elle n'était toujours pas sortie du danger . Elle posa son regard sur le projet 41 toujours stupéfaite devant son habilité . La mutante avait toujours ses cartes près d'elle , prête à s'en servire aux besoins . Elle allait lui demander comment il allait faire pour ne pas se faire suivre par d'autres hélicoptères et c'est alors qu'elle pensa aux reservoires qu'elle avait détruis ... Le mutant avait vraiment pensé à tout .

La mutante referme la porte latérale de l’hélicoptère de transport militaire. Des rafales de fusil mitrailleur sifflent autour de la carlingue. L’appareil soulève l’arrière, pointe son nez vers le bas et se lance vers l’avant. Le pilote rétabli l’assiette à quelques mètres du sol. Il vole en raz mottes, flirtant avec la cime des arbres. La mutante peut s’asseoir sur le siège du co-pilote. Une main sur les commandes, le projet 41 rabat la capuche de sa parka sur ses épaules et arrache la cagoule qui dissimule son visage. Sous une coupe werewolf, rouflaquettes et barbes, la mutante découvre enfin les traits durs du mutant et son sourire en demi-teinte. Elle le connaît. Il fait partie des X-men que Magneto affrontait le jour où elle l’avait rencontré sur les hauteurs d’un immeuble.

- Nous avons une heure de vol devant nous, avant que les autres postes ne s’aperçoivent de leur silence radio. Cela va nous permettre de sortir du périmètre aérien. Après il faudra abandonner l’hélicoptère et essayer de trouver un autre moyen de transport moins voyant. On va rester sous le plafond radar. On a fait le plus dure.

Le mutant tourne la tête vers la jeune femme et avec un sourire en coin, il lui dit :

- Tu t’es bien débrouillé gamine.

Il se concentre à nouveau sur son pilotage. L’hélicoptère file à 250 Km/h dans le blizzard à moins d’un mètre des arbres.

Andréya qui s'avait assise sur le siège du co-pilote recula jusqu'au fond de l'hélicoptaire en voyant l'apprence du mutant . C'était la même personne que Magnéto avait jetté du bas de l'immeuble ... Elle s'avait bien faite piegé . Elle était maintenant enfermée avec un X-Men dans un hélicoptaire en marche . Des hypotèses les plus idiotes les unes que les autres fit leurs apparitions dans le tête de la jeune mutante . Peut-être allait-il la jetter par dessus bord ? Elle savait qu'elle ne fesait pas le poids contre le mutant alors ce n'était même pas la peine de penser à combattre ... Pourtant , elle se laisserait pas avoir aussi facilement . Après un moment en voyant que tout était calme elle lui demanda :

- Je ne comprend pas ... Pourquoi m'avoir sauvé ? Les X-mens ne déteste pas la confrérie ? Après tout Magnéto ...

Andréya arrêta sa phrase là . Elle regardait le mutant qui pilotait inquiète pour sa sécurité . Pourtant ... Quelque chose ne fonctionnait pas . Il aurait pu la tuer depuis un moment mais il ne l'a pas fait . Quelque chose ne tournait pas rond . Après un court instant , elle ajouta froidement :

- Si tu espères que je te révèle les plans de la confrérie tu perds ton temps .

Erik Magnus Lehnscherr alias Magneto est l’un des mutants libres les plus activement documentés d’arme X. Juste après, viennent le professeur Xavier et ses X-men dont le trop fameux Wolverine. Tous ces mutants, comme beaucoup d’autres, ont à un moment donné fait l’objet d’un implant mémoriel du Projet 41 : images, fiches, évaluations, simulations… En générale, ces informations n’avait qu’un but : leur neutralisation.

Le projet 41 tourne de nouveau la tête vers la jeune mutante. Il lui fait ce qui doit être une espèce de sourire, à moins que ce ne soit une grimace.
- Un : je ne t’ai pas sauvé la vie.
Deux : je ne te veux aucun mal
Trois : je ne suis pas un X-men
Quatre… nous allons effectivement allez voir Magneto.

Il se focalise de nouveau sur le rase-mottes.

Andréya resta silencieuse un long moment . Si il n'était vraiment pas la personne qu'elle croyait qu'elle était , il était qui ? La mutante avait beau réfléchir elle ne trouva rien . Il resemblait tellement au X-Men qu'elle avait rencontrer et en plus , il semblait connaître Magnéto . Andréya avait beau croire que les apparences étaient parfois trompeuses mais là ... Après un moment d'hésitation , elle prit de nouveau la place du Co-pilote mais elle ne quitta pas pour autant le mutant du regard . À vrai dire , si il disait vrai , la mutante n'avait rien à craindre mais elle doutait tout de même . En voyant que tout était calme , elle fini par relaxer un peu et regarder par la fenêtre de l'hélicotaire . Maintenant , elle devait seulement trouver Magnéto pour tout terminer .

Admin Nombre de messages : 1209 Age : 44 Date d'inscription : 20/05/2006

L'hélicoptère rentre à une vitesse folle dans l'espace aérien de la ville. Les rues et boulevards défillaient à vive allure sous eux alors que le immeubles et gratte-ciels s'entassaient pour leur barrer le passage. Après quelques zizaguements, et message non réponde envoyé par la tour contrôle, l'hélicoptère arrête brusquement.

La force centrifuge les oblige alors à aller rencontrer les différent de la cabine de pilotage. Il se rendre compte alors que...

Tu le cherches, le voilà