Appartement de Nefertari, mercenaire...

Nefertari entra avec soulagement dans son appartement, pré-aménagé.

*pfouuu, ces embouteillages, j'ai crû que je ne paserai jamais le pont !*

Elle posa ses trois énormes valises sur son lit, commençant à les déballer. Elle en sortit des vêtements de la première, mais ne toucha pas aux deux autres car celle-ci contenaient certaines armes nécessaires à ses missions.

*Une bonne douche me fera du bien* se dit-elle, une fois qu'elle eut planqué ses armes dans tout son appartement, et installé des brouilleurs afin qu'aucun mouchard ne puisse marcher dans le secteur.

Certes, des mutants pouvaient l'observer d'autres façons, mais elle était ainsi protegée vis-à-vis de certains humains un peu trop curieux...

Nefertari venait de se doucher, et décida d'aller visiter les coins mal-famés de la ville, lieux où elle pourrait trouver du travail, très certainement...

Confrérie https://jdr-xmen.1fr1.net/viewtopic.forum?t=897

Faut pas aller dans les quartiers malfamés, on peut y faire de mauvaises rencontres, comme un mutant des X-men, par exemple !
(Endroits excentrés)

Faisons d'une pierre deux coups :

Bureau de Magnéto, mission Leshaya

Nefertari, fourbue, rentra chez elle avec attention, vérifiant qu'elle n'était pas suivie, puis tourna le verrou. Elle vérifia les divers accès, les pièces, puis les fenêtres, et, enfin certaine d'être en sécurité - tout ce petit manège était une manie issue de la guerre en Egypte - elle se décida à aller à sa salle d'eau pour y faire couler un bain, auquel elle rajouta plein de mousse.

Un délice pour les sens et pour la peau !

Nefertari sortit de son bain (HJ : eh ben, elle en a mis du temps ) et décida qu'il était temps de visiter un peu les lieux en simple touriste. Néanmoins, en touriste avertie. Être mutant, par les temps qui courraient, n'était pas une bonne chose. A cause de cette Alice Stabler, qui passait à la TV en ce moment-même, par exemple... Aussi emporta-t-elle, comme à son habitude, un poignard et un holster dans lequel elle fourra un smith & wesson 12 balles, un peit bijoux qu'un ancien ami avait trafiqué pour elle...

Nefertari termina de s'habiller puis décida d'aller faire un tour à la Cathédrale St-Patrick. Il n'y avait pas de cathédrales en Egypte, ce serait donc une visite instructive !

Allons gaiement nous faire enlever ^^

Cathérale St Patrick

(HJ : vu que deux posts au dessus je suis revenue deux fois dans le même message, je peux partir deux fois de ce même message ! Vous m'avez suivi ? lol)

Après l'exténuante mission du Cérébro, Nefertari était prête à combattre encore. Son repos avait suffisamment duré, elle devait s'activer. De plus, elle croyait bien penser en se disant qu'il devait y avoir du nouveau chez les Confréristes.

Quelque peu dérangée par des rêves récurents qu'elle faisait à propos du Fauve - dans lequel ce dernier l'appellait sans cesse "sauve-moi" - elle pris son blouson de cuir, une arme, et sortit rapidement de son appartement désormais désert.

Intérieur de la Confrérie

Il y a quelque chose d'anormale dans l'appartement de Nefertari...

L’appartement semble soudain suspect, hostile, dangereusement différent. Une inhabituelle odeur de tabac flotte dans l’air. Avec l’agilité d’un félin, Neferatri se déplace d’une pièce à l’autre, une lame au point et l’esprit ouvert vers un autre plan existence où elle pourrait dénicher un allié providentiel si les choses tournaient mal.
A la porte du salon, ses arrières assurés, elle se plaque contre le mur et jette un coup d’œil prudent :

- Cela ne suffirait pas pour te débarrasser de moi jeune fille. Tu n’as d’ailleurs rien à craindre… du moins pour l’instant, dit une voix paisible, puissante et rauque.

Assis dans le confortable fauteuil, trône un homme massif, très large d’épaules, aux membres lourds. Il est vêtu d’un manteau long de cuir sombre sur un épais sweet gris et un lourd pantalon de treillis brun. Ses imposantes chaussures de sécurité sont posées bien à plat sur le tapis du salon. Entre l’index et le majeur de sa grosse main droite, qui repose mollement sur l’accoudoir, il tient un énorme cigare fumant. Son visage carré, encadré d’une coiffure étrange, est dissimulé dans l’ombre. L’individu ne porte en apparence aucune arme et ne semble aucunement agressif. Pourtant Nefertari lui devine quelque chose d’indéfinissablement plus dangereux qu’un professionnel armé. Il émane de sa personne une violence sauvage, contenue à grande peine.

-On m’a fait un portrait flatteur de toi. Je viens pour t’engager.

Nefertari avait jeté un rapide coup d'oeil à son salon, et l'homme s'était tout bonnement installé dans son fauteuil favori !! Sa voix, puissante et menaçante malgré le ton amical qu'il employait, la fit frissoner. C'était un homme - ou un mutant ? - très puissant, possédant une aura particulière.

Elle n'aimait néanmoins pas le fait qu'il ait pénétré dans son appartement, cela le rendait tout de suite plus dangereux. Cependant...

"On m’a fait un portrait flatteur de toi. Je viens pour t’engager."

Un employeur potentiel ? Cela changeait tout. Néanmoins elle resta sur ses gardes. Elle sortit de la salle d'eau, les cheveux trempés puisqu'elle sortait du bain, la main toujours serrée sur son poignard. Sentant les gouttes d'eau de sa chevelure d'ébène dégringoler dans le creux de son dos, sous le débardeur noir, elle prit une serviette éponge qu'elle passa autour de son cou et attendit qu'il en dise plus...

Le projet 41 porte le gros bâton de chaise qui lui sert de cigare jusqu'à sa bouche et tire dessus. Le bout rougeoit suffisament pour jeter une lumière rouge sur les traits rudes du mutant. Il souffle la fumée.
Cette jeune femme a une odeur sensuelle de réglisse, de jeunesse et de tempérament, diffusé par les volutes de son récent bain chaud qui s'évaporent dans l'air de l'appartement. C'est un caractère trempé dans une vie difficile et mouvementé. Sa respiration et son pouls sont réguliers malgré la tension qui règne dans l'appartement. Elle est en parfaite santé, alerte et prêt à l'attaque comme si elle avait eu une semaine pour se préparer.
On peut compter sur elle. Mais pourtant, elle cache quelque chose qui rend mal à l'aise la bête qui grogne au tréfond du Projet 41.

- J'ai des relations à la Confrèrie. C'est elles qui m'ont parlé de vous. J'ai besoin d'une main d'oeuvre efficace et expérimentée pour infiltrer une base militaire de très haute sécurité et y récupérer quelque chose. Il faut savoir plonger. Ce que nous allons chercher est à 40m de profondeur sous une couche de glace d'un mètre.

Le projet 41 tire à nouveau sur son cigare.

- Je ne peux pas vous payer mais là où nous allons se cache une véritable manne technologique dont vous pourrez obtenir un bon prix à la Confrèrie. Le tout sera à vous sauf ce que je vais y chercher. Vous ferez une bonne affaire mais vous devez me croire sur parole. Pour le moment, il n'y a que vous sur le coup. Je n'ai pas le temps de discuter ou d'argumenter. Il me faut votre réponse d'ici demain.

Elle observa l'homme dévoiler sa proposition, étudiant son attitude. Il était calme, posé, quoiqu'une colère semblait gronder sourdement derrière le rauque de sa voix. Il lui parla de la Confrérie. OK, c'était un mutant. Quels étaient ses pouvoirs ? Nefertari était curieuse de le savoir. S'infiltrer dans son appartement et s'y installer à son insu était une chose plutôt formidable à réaliser, quelque chose de rare, et d'inexistant jusqu'à aujourd'hui.

C'était un homme dangereux. Cela se voyait dans ses yeux où il brillait aussi... la lueur du cigare éclaira un instant ses prunelles. Elle y vit un flamboiement animal...

Une fois les explications détaillées, Nefertari affichait un air toujours aussi neutre mais était... intérieurement siderée ! Elle posa son poignard - cet homme avait besoin de ses services il n'allait donc pas la trucider sur place - sur un buffet d'où elle sortit un cendrier.

"Tout d'abord, je ne supporte pas la fumée de cigarette, alors celle d'un cigard... je n'aimerai pas que l'odeur envahisse mon appartement pour le prochain millénaire, aussi vous serai-je reconnaissante de vous voir l'éteindre. Ensuite..."

Elle se pencha vers le même buffet qu'elle soulagea de deux verres en cristal, et de plusieurs bouteilles d'apéritifs.

"Ensuite, vous me demander de... ni plus ni moins : vous débarquez dans mon appartement pour me proposer une mission apparemment très dangereuse qui rapportera sous garantie que j'en sorte vivante, non payée d'avance, donc, et je ne connais même pas votre nom. Je résume bien la chose ?"

Elle s'assit en face de lui, croisa ses jambes et proposa :

"Scotch ? Whisky ? Pasoa ? Autre chose ?"

Elle se servit un verre d'un liquide ambré et ajouta : "Il va falloir que vous soyez convainquant pour que j'accepte de me jeter corps et âme dans une telle affaire..."

Le bonhomme regarde un moment son cigare comme si il le découvrait entre ses doigts pour la première fois puis se résigne enfin à l'écraser dans le cendrier que lui présente imperturbablement la jeune femme.
Il se redresse dans le fauteuil pour sortir de l'obscurité et appuie ses énormes avant-bras sur les accoudoirs. Son regard lance des éclairs de sauvagerie tandis qu’il regarde la jeune femme des pieds à la tête. Il finit par grogner :

- Pas d’alcool… aujourd’hui. Je dois garder la tête sur les épaules.

Il renifle l’air comme un prédateur prêt à fondre sur une proie. Sa respiration fait jouer sous ses vêtements une musculature protubérante, d’une puissance impressionnante. Il émane de l’homme une force primitive et féroce qu’il contient à grand peine.

- Je te propose une virée en enfer pour aller voler au diable le fruit de nos tourments… dans ce qui fut l’un des plus importants complexes du projet gouvernemental Arme X… à Alakali Lake. Dans les cuves de ses laboratoires comme dans les bases de données de ses ordinateurs, il y a des années de recherche sur les mutants. La plupart d’entre-nous sont répertoriés là-bas. Ils en ont découvert plus sur nous… que nous-même.

Le mutant penche la tête avec un sourire carnassier. Son regard se brouille, passe un instant dans le vague, comme si il se faisait rattraper par un mauvais souvenir. Soudain il accroche de nouveau son attention sur la jeune femme :

- Tu n’es pas intéressé par ta fiche Nefertari ?

Son sourire s’élargit.

"Pas d’alcool… aujourd’hui. Je dois garder la tête sur les épaules."

Nefertari haussa imperceptiblement les épaules et se concocta, pour sa part, un mélange des plus délicieux tandis qu'il éteignait son cigare. Rhum, jus d'ananas, un peu de pasoa, et du lait de coco... zut, elle n'en avait plus. Elle se servit un rhum pur, à défaut d'autre chose. Pendant ce temps, elle l'écoutait sans le regarder. Cet homme la troublait : il avait l'attitude et le regard d'un animal, et semblait percevoir des choses qu'elle n'était pas en mesure de sentir. cela l'énervait, et la mettait plus ou moins mal à l'aise. Mais elle n'en montra rien. Aucun signe. Aucune faille visible.

"Tu n’es pas intéressé par ta fiche Nefertari ?" L'homme en face d'elle capta son regard, qu'elle fut obligée de maintenir. Un sourire naquit sur ses lèvres purpurines.

"Ma fiche ?" Elle s'humecta les lèvres d'un bon rhum et continua : "de ce que j'en sais, Alkali lake est une base complètement détruite depuis des années, or, c'est le cas depuis avant ma naissance. Je doute qu'un homme-poisson ait pris le temps de se pencher sur mon cas pour m'ajouter à sa longue liste de fiches sur les mutants."

Elle le fixa : "Donc je n'ai pas de fiche..." Un sourire. "Try again, dude..."

Le colosse s'enfonce à nouveau dans l'épais dossier du fauteuil et se met à réciter :

- "Nefertari -Nom de Code Seuil. Née en Egypte, elle fût un des enfant-soldat de la guerre ethnique qui ravagea son pays. Enlevée à sa famille à l'âge de cinq ans, conditionnée durant deux ans à se battre pour la cause, guerrière accomplie à sept ans. A huit ans..."

Il s'arrête net.

- Dois-je continuer ?

Il prends son poing droit dans sa main gauche. Ses doigts claquent plus fortement qu'ils ne devraient, avec un étrange bruit presque métallique.

- C'est le synopsis de ton dossier. Maintenant si ça ne t'intéresse pas, je trouverai d'autres mutants qui saisiront leur chance. Ils seront peut-être simplement moins doués que toi mais pour moi le temps presse. Je ne peux pas me permettre d'attendre. Il me faut ta réponse.

Il tire sur son cou en balançant calmement la tête de gauche à droite. Ses vertèbres craquent avec un bruit dérangeant.

Nefertari le regarda, stupéfaite. S'apercevant que son visage dévoilait son état d'esprit, et que cela était une faiblesse qu'elle ne voulait jamais exposer, elle reprit contenance, buvant une gorgée de rhum pour la forme.

*Comment a-t-il pu avoir le synopsis de ma fiche, s'il dit que c'est un endroit dangereux et surprotégé ? Il a dû y aller et même y retourner avant... alors pourquoi veut-il encore y retourner ? Qu'y cherche-t-il exactement ?*

Sa curiosité attisée, Nefertari se dit qu'elle se devait de lui opposer encore quelque résistance afin de ne pas lui faire croire qu'elle cédait facilement, et lui donner quelque soupçon.

"Hum. Et ça se vendrait combien, ces broutilles qu'on pourrait en ramener ? Je veux savoir quel profit exactement je peux en tirer. Oh, et aussi, j'aimerais savoir... j'aimerais savoir ce que l'on va aller chercher pour vous. J'imagine que cela est précieux pour vous, vous ne prendriez pas un tel risque sinon..."

Elle plongea son regard dans le verre vidé de son alcool, au fond duquel subsistaient quelques gouttes qu'elle fit glisser vers elle.

"Considérez votre offre comme acceptée si ces deux questions trouvent une réponse dans les secondes qui vont suivre..."

Son regard se porta sur son hôte, impénétrable.

Le bonhomme sourit, l'énorme visage en ombre chinoise.

- Je vais chercher quelques choses de très précieux à Alkali lake... un peu de temps.

Il laisse tomber un silence.

- Quant à ta deuxième réponse, je t'invite à aller la demander à Magneto. Il te donnera je pense des raisons d'accepter ma proposistion. Si ça ne te satisfait pas, tu pourras toujours me faire faux-bond.

"Je vais chercher quelques choses de très précieux à Alkali lake... un peu de temps."

Nefertari écouta la suite de son discours d'une seule oreille, se concentrant sur cette phrase, ou ce bout : un peu de temps. Il allait donc y chercher quelque chose de vital, peut-être, et même certainement, en rapport à sa mutation.

Nefertari porta la main à sa tempe droite, qu'elle massa doucement se donnant l'air de réfléchir à sa proposition alors qu'en fait cela était dû à des réguliers maux de têtes et cauchemars où elle voyait apparaître l'un de ses ennemis disparu lors de son dernier cauchemar.

Peut-être trouverait-elle une solution là bas, elle aussi ?

Un sourire dévoilant des dents presque carnassières naquit sur ses lèvres, et elle dit en s'avançant légèrement sur son siège :

"Je n'ai besoin d'aucune raison de plus pour accepter votre proposition pour le simple fait que si je meurs de manière non accidentelle, ou si quoique ce soit d'anormal arrive, vous, mort ou vif, serez hanté par quelques unes de mes créatures qui n'ont pas besoin de moi pour franchir le seuil..."

Le colosse sourit à nouveau avec un oeil sauvage.

- Je te recontacterai.

Il se dresse de toute sa masse et avance d'un pas lourd vers le couloir et la porte de sortie. Il l'ouvre, se retourne :

- Hanté ?

Il étouffe un rire acerbe

- Je le suis déjà jeune fille.

Il passe la porte et la referme derrière lui.

"C'est celaaaa, oui. Recontactez-moi..." Elle le regarda s'en aller, puis ferma le verrou derrière lui, se disant que l'homme était entré alors qu'il était tourné, elle en était certaine.

Nefertari alla se coucher, puisqu'il était tard, se disant qu'elle ferait bien d'être vigilante. Ou alors de se faire des amis fidèles et sûrs, dans cette grande ville !!!

Nefertari se réveilla avec un mal de tête terrible. Pantelante, elle gagna sa salle de bain afin d'ouvrir l'armoire à pharmacie qui était jsute au dessus du lavabo. Deux aspirines plus tard, elle se rinça le visage, et inspira profondément.

Ces cauchemars étaient incessants, ils ne lui laissaient aucun répit. Elle voyait le Fauve, l'un des X-men, l'appeller au secour, inlassablement. Il était dans un monde ténébreux, entouré de démons invisibles, mais qu'elle savait présents. Toute cette histoire exclusivement onirique troublait son sommeil, elle n'arrivait pas à récupérer de ses journées.

*un jour je vais m'assomer, et comater à proprement parler, histoire de récupérer un peu sur ma fatigue...*

Elle prit le temps de déjeuner, et au fur et à mesure, son esprit s'éveilla, les maux de tête disparurent, et son visage reprit une teinte normale. Ses 'démons intérieurs' l'aidaient beaucoup à tenir, une vraie cure de jouvence...

C'est régénérée qu'elle quitta son appartement, dans l'intention de s'aérer. Elle n'en pouvait plus de rester entre ces quatre murs, elle avait besoin d'air, d'action, d'être en danger pour se sentir vivante !!

Le train sifflera trois fois.... (grande gare centrale)