Seule [Libre]

Shaila s'était refugiee dans l'église pour réfléchir. Tout s'était passé si vite, Cole, sa declaration. Il fallait qu'elle pense a tout ca. Elle s'avance dans les rangées de banc. Tout etait calme, desert , silencieux a part les bruits de ses pas. Emergeant de ses pensees elle vit une jeune fille assise sur le banc juste a sa droite. Elle avait de long cheveux blond, ne semblait pas tres grande et semblait... crispee sur son banc. Shaila s'avanca.
" eh, vous etes sure que ca va ?" dit elel d'une voix douce

Maggy se retourna et elle relacha son angoisse dans un long soupir. Depuis qu'elle était en ville, elle était anxieuse et voyait des dangers partout. Il y avait cette polémique autour des mutants et ces histoires de clans. Elle sourit et répondit :
"Oui, merci. Je pensais que j'avais dérangé quelqu'un."

Elle chuchotait, ayant trop peur que ses cordes vocales lui jouent un mauvais tour et brisent les vitraux, et tout ce que serait de verre. Elle toussota puis fit face à Shaila :
"C'est le cas ?"

Maggy avait des gants de cuir noir, elle savait que son pouvoir ne ferait pas de 'betises' tant qu'elle les porterait alors elle serra la main de Shaila:
"Moi c'est Maggy, je viens d'arriver en ville"

Elle fit un franc sourire à Shaila, ne se doutant ni qu'elle était une mutante ni qu'elle faisait partie de la confrérie. A ce moment, elle aurait bien voulu savoir ce qu'elle pensait des mutants. D'ailleurs, elle avait perdu pas mal de ses amis quand elle avait découvert sa mutation alors elle esperait que Shaila ne prendrait pas non-plus ses jambes à son cou.

Surprise, Maggy regarda ses gants et elle répondit :
"Et bien... Les deux"

Elle dirigea aussitot après son regard vers la porte, prete à courir si Shaila venait à sortir une bombe lacrimogène et crier 'sale monstre' ou 'mon dieu, une mutante !' Presque innocemment, elle demanda:
"Pourquoi ? Et comment tu... tu te doutes ?"

Shaila sourit[b]" je ne connais pas enormement d'humain qui porte des gants partout ou il vont meme dans une église et en plus tu as l'air craintive je me trompe ? et si tu crains quelque chose du genre que je crie partout que tu es une mutante ou que je fuis en courrant ce n'est pas la peine d'y penser"

Elle laissa un leger soupir de soulagement malgré elle:
"D'où je viens, les gens n'ont pas le même état d'esprit que toi. Je suis contente que tu me dises ça"

Elle repensa alors à l'institut où elle devait se rendre. Peut-être que Shaila le connaissait :
"Tu connais l'institut pour les mutants ?"

Elle ne cita pas le nom au cas ou cette femme seraient contre les mutants et en plus de ça, une bonne comedienne. Peut-être que les gens ne savaient pas que c'était un institut de mutants de Mag ne voulait pas que toute la ville soit au courant par sa faute.

*Elle a pas l'air très entousiaste à l'idée de parler de cet endroit*
"Et il est... bien pour les mutants encore catastrophiques ?"
*Genre, comme moi*

Confrérie ? Maggy chercha si elle avait déjà entendu parler de cet endroit mais ce n'était pas le cas. Pour maintenant, elle pouvait très bien le demander à Shaila :
"Qu'est-ce que c'est ? Quelle est la différence avec l'institut ?"

*CHoisir ? Comme ça ? Précipitamment ?*

Maggy baissa les yeux au sol quelques instants puis elle regarda Shaila dans les yeux et lui dit :
"Mais s'ils n'ont pas les mêmes idées, je ne devrais pas savoir ce qu'ils pensent, pour mieux choisir ?"

Shaila la regarda droit dans les yeux"TU as raison. Tu as le droit de savoir. La confrerie n'aime pas les humains mais elle a ses raisons et de tres bonnes je pense. L'institut lui, defend les humains "[/b]

*C'est vrai que certains sont intolérants mais...*

"Alors désolée, je ne ferai jamais partie de cette confrérie. Mes parents n'ont pas de mutation mais je les aime et..."

Elle regarda si elle et Shaila étaient toujours seule :
"et je me considère aussi comme humaine."

Maggy eut soudain un peu peur, et si Shaila décidait qu'elle ne valait pas la peine et l'attaque ?
*Non, ne sois pas parano... Mais si elle est mutante, elle a aussi un don et elle peut m'attaquer avec pour me faire ravaler mes paroles ! Oh non, je ne dois pas penser à ça.*

Elle jeta juste un coup d'oeil vers la sortie

Vash arriva à l' Eglise et alla voir le père de la paroisse:

"Mon pere, je crois je ne doit pas rentrer avec ceci" Puis Vash passa son pistolet au prêtre.

Pere Antonin: "Vash, je te remercie d' y penser." Le pretre rentra dans une piece et posa le pistolet dans un écueil. Puis il se revena vers Vash.

Pere Antonin: "Alors mon fils, as-tu trouvé des réponses a tes questions ?"

Vash: "Non mon pere, je suis à l' institut que vous m' avez dit mais il n'ont encore fait pour répondre à mes questions. il m' ont seulement montrer comment utiliser mes pouvoirs à bonnes essiant."

Pere: " Bien. Ne t' inquiete pas, si tes réponses n' arrive pas encore c' est le seigneur te teste, il ve te pousser dans tes limites".

Vash: "Mon pere, je ne vous est jamais remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je ne serai vous remercier,..."
Puis le pretre coupa Vash dans sa parole:

Pere:" Mon seul remerciement serai que tu n' utilise jamais ton arme, mais je sais que ce ne sera pas possible. En tout cas, avant de l' utiliser réfléchi bien. Je dois te laisser, j' ai quelques affaires à regler. A la prochaine mon fils".

Vash:" Au revoir mon pere"
Apres ces paroles Vash se dirigea vers un siege est commença à réfléchir:

*Humains, mutants... Qules différences ?" Puis son regard se posa sur deux jeunes filles.

Vash s' arreta de la fixé et dit: "Nan rien, vous me rappeler juste quelqu' un que j' ai bien connu."

Puis le visage de Rem lui revena:

*Rem pourquoi est-tu partie?*

Maggy prit sur elle malgré une boule qui grossissait dans son ventre. Elle jeta un coup d'oeil à Vash puis chuchota à Shaila :

"Vous ne vous êtes jamais dit, toi et tes petits camarades, que c'était peut-être à cause de vous que certaines personnes avaient une telle antipathie pour les mutants ?"

* que j'ai du quitter mon école parce queje me faisais frappée, que mes parents ont pleuré pendant des jours après l'accident, que j'ai dû venir dans cette ville que je ne connais pas...*

Une larme coula sur sa joue, le long de son menton puis tomba à ses pieds. Elle retient les autres autant qu'elle put.

"Oui je comprends tout à fait mais..."

Elle leva la tête en ayant fini de frotter ses yeux :
"Je ne veux pas que des autres mutants s'attaquent aux miens sous pretexte qu'ils sont humains. Quant à moi, je pense que je serai jamais de la confrérie."

Elle essaya de sourire à Shaila et lui dit :
"Je suppose que vous pensez bien faire."